La mise hors d’eau et hors d’air d’une maison est une étape essentielle de la construction.  Cette étape assure la résistance contre les intempéries et les variations thermiques extérieures. L’étanchéité à l’eau et à l’air peut aussi être renforcée par un projet de rénovation globales ou par des opérations de rénovation ciblées.

 

L’étanchéité à l’eau de la maison

L’étanchéité à l’eau de l’enveloppe de la maison est assurée au moment de sa construction par la mise hors d’eau. Cette étape correspond essentiellement à la réalisation de la toiture et touche différents ouvrages : charpente, tuiles, gouttières, membrane étanche…

L’habitation est ainsi protégée contre l’eau venant de l’extérieur de la maison. Mais qu’en est-il de l’eau consommée à l’intérieur du logement ? En France, la moyenne consommée par habitant s’élève à 147 litres par jour. Imaginez les répercussions en cas de tuyauterie défaillante ou de fuite dans les pièces d’eau. S’y ajoutent les litres de vapeur d’eau émis quotidiennement par les occupants.

Dans les pièces d’eau, des plaques d’isolation thermique de plafond à coller peuvent être sélectionnées dans une composition résistante à la vapeur d’eau. Cela évite les transferts dans les murs pouvant détériorer leur composition. Les isolants en laine de bois sont par exemple particulièrement sensibles à l’eau et à l’humidité. Dans ces mêmes pièces, la position des prises électriques doit respecter les distances de sécurité prévues pour éviter les projections d’eau.

L’étanchéité à l’eau se joue ainsi à différents niveaux, depuis l’enveloppe extérieure, jusqu’aux moindres détails de l’installation électrique, en passant par les joints de douche.

 

L’étanchéité à l’air de la maison

En construction, la mise hors air est assurée après la mise hors d’eau. Cette étape est celle de la pose des portes, des baies vitrées et des fenêtres. Dans le fond, la maison n’est vraiment protégée contre les intempéries et la pluie qu’à l’issue de la mise hors d’eau et hors air.

Toutefois, pour une parfaite étanchéité à l’air, avoir une enveloppe fermée ne suffit pas. Il faut s’assurer que chaque ouvrage se succède sans discontinuité. Ce travail est délicat, notamment entre les murs extérieurs et les menuiseries, ou entre les murs et la toiture. Ces points sensibles sont souvent révélés comme les principaux ponts thermiques de la maison à l’issue d’un diagnostic de performance.

Ces défauts d’étanchéité à l’air du bâtiment favorisent les échanges entre l’intérieur et l’extérieur et ne permettent pas aux occupants de maintenir efficacement la température ambiante désirée.

 

Différence entre l’amélioration de l’étanchéité à l’air et à l’eau

L’étanchéité à l’air et à l’eau de la maison se confondent à bien des égards, mais pour atteindre des performances optimales en termes de résistance thermique, de gestion de la vapeur d’eau et d’étanchéité à l’eau, il faut traiter ces questions séparément.

En rénovation, l’amélioration de l’étanchéité à l’air permet de renforcer l’isolation thermique de la maison et de conserver plus longtemps l’air chauffé, ou rafraîchi selon les besoins de la saison. Pour une meilleure évacuation de l’humidité, ce sont les éléments du système de ventilation qui sont souvent inspectés et remplacés. Les défauts d’étanchéité à l’eau ne sont parfois révélés que tardivement, alors que la construction a déjà subi des dommages importants.

La qualité des produits mis en œuvre dans les pièces d’eau et sur les ouvrages de clos et de couvert peut ainsi protéger l’habitation contre des dégâts irrémédiables.